Selon un dicton anglais nous sommes aussi vieux que notre colonne se sent. La santé de notre colonne est fondamentale pour notre forme générale. Pourtant, on estime à 80%, le nombre de français qui souffrent d’un mal de dos au cours de leur vie, deuxième raison de consultation chez le médecin.
Le mal de dos est le plus souvent causé par une faiblesse ou des tensions musculaires mais également par le stress, d’où l’expression en avoir plein le dos !
“Une force méconnue que chacun porte en soi : savoir respirer. La fonction respiratoire est de toutes les grandes fonctions de l’organisme, la seule sur laquelle notre volonté ait une action.”
Dr. René Lacroix
Si on vous disait que simplement avec votre respiration vous avez les clefs en mains pour combattre ses facteurs à l’origine du mal de dos ?
La respiration c’est l’essence même de la vie que l’on prend pour acquis car tout simplement on ne nous l’enseigne pas. Pourtant elle est votre meilleure alliée pour renforcer le système immunitaire ; calmer et équilibrer le système nerveux ; désintoxiquer l’organisme et les pensées ; et prévenir et réduire le mal de dos.
Puisque nous n’y prêtons pas attention, notre hygiène respiratoire est souvent affectée, notamment par ces trois facteurs :
Le mouvement est un élément fondamental pour prévenir et réduire le mal de dos. Notre sédentarité actuelle n’est pas adaptée à la physiologie humaine. Une bonne respiration complète permet notamment d’améliorer la mobilité articulaire et la souplesse des muscles qui la contrôlent, c’est ici que se trouve sa force.
Quand on inspire le diaphragme descend, le ventre se gonfle (les muscles autour de la colonne s’étirent), les côtes s’écartent (améliore la mobilité du haut de la colonne), le sternum se lève.
Seulement, dans de nombreux cas, surtout chez les femmes, l’amplitude du diaphragme se perd et la respiration est bloquée principalement au niveau de la poitrine. Les poumons ne se remplissent pas correctement, la respiration est courte, les organes ne sont pas massés par le mouvement du diaphragme, les côtes ne bougent pas assez et les muscles ne sont pas étirés.
La conséquence : stress et mal de dos ! En bref, un cercle vicieux s’installe.
Nous y voilà, donc, les effets de la respiration sont fantastiques certes, mais comment bien respirer ?
Commençons par séparer les deux caissons : abdominal et thoracique.
Placez une main sur le ventre et sur la poitrine. A l’inspiration dirigez tout l’air dans le bas du ventre et laissez le ventre se remplir et gonfler en son entier sans bouger les côtes ou la poitrine. A l’expiration laisser le ventre se dégonfler et le nombril se rapprocher de la colonne. Répétez 4 fois, essayez d’amplifier le volume et de ralentir la respiration le plus possible.
Respiration thoracique
Placez une main sur le bas des côtes et une main sur la poitrine. Cette fois-ci le ventre ne bouge pas, à l’inspiration écartez les côtes, une à une dans votre main, laissez la cage thoracique gonfler dans son ensemble en terminant par lever la poitrine. A l’expiration tout se dégonfle. Répétez 4 fois, essayez d’amplifier le volume et de ralentir la respiration le plus possible.
Respiration complète
Combinez les deux ! Inspirez, commencez par gonfler le ventre puis écarter les côtes et enfin levez la poitrine. Répétez 8 fois, essayez d’amplifier le volume et de ralentir la respiration le plus possible.
Revenons un instant sur cette expression. Plusieurs recherches montrent que l’intensité de douleur n'est souvent pas en corrélation avec la quantité de lésions tissulaires.
Vous avez fait des scans ou autres examens, donc on se focalise souvent sur les problèmes vus - la vérité est que si tout le monde faisait un scanner, il y aurait toujours quelque chose qui ne va pas. Votre colonne n’est pas celle illustrée dans le Larousse ! 8 milliards d’habitants et 8 milliards de colonnes différentes !
Peut-être qu’il y a bien eu une lésion, mais aujourd’hui est-elle la cause de la persistance de de la douleur. Est-ce que la douleur ne vous est pas montée à la tête ? Respirez et lâchez prise.
Faites le peu de temps mais souvent pour que cette nouvelle respiration complète devienne un nouvel automatisme.
Pas besoin d’y passer une heure une fois par semaine, le système nerveux aime les répétitions fréquentes. Alors fixez-vous un objectif de 5 minutes par jour de respiration complète pour commencer, vous verrez rapidement les résultats sur votre corps et votre esprit !
Vous voilà en possession de quelques base pour mieux comprendre le mal de dos. Pour approfondir le sujet je vous invite à vous abonner à l'Ecole en ligne pour révolutionner votre hygiène de vie, respiratoire, physique et mentale.
A très vite,
Gladys Richard