Et si dans votre nez se cachait une augmentation de vos capacités respiratoires ou encore une meilleure gestion du stress ? Je vous laisse lire attentivement cet article pour comprendre les bienfaits de respirer par le nez.
Nous sommes un animal doté d’un système qui permet de filtrer, humidifier et réchauffer l’air : notre nez. Grâce à notre nez, l’air qui rentre dans nos poumons est plus sain.
Respirer par le nez permet de prendre une plus grande quantité d’oxygène. Faites l’exercice, prenez une grande inspiration par la bouche, vous allez sentir votre ventre gonfler. Expirez, puis cette fois prenez une grande inspiration par le nez, le ventre se gonfle encore plus et les côtes s’écartent. De vous même vous pouvez constater qu’il y a plus d’aisance à respirer par le nez.
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Vous l’avez compris, la bouche n’étant pas le passage normal de la respiration, elle ne dispose pas des qualités du nez (filtration, humidification et réchauffement). La bouche est utilisée en système d’urgence lorsque que l’on veut / doit augmenter les volumes d’air plus rapidement (essoufflement) ou encore quand les cavités nasales sont bloquées.
Le professeur Paul Ehrlich en a consacré un livre Jaws dans lequel il démontre que la respiration buccale, une des mauvaises habitudes modernes, a conduit à une épidémie de petites mâchoires et à de nombreuses conséquences inquiétantes pour la santé.
Certains me diront qu’ils ne peuvent pas respirer par le nez. Évidemment certains problèmes sont clinique et à adresser à un médecin. Mais parfois il n’y a pas vraiment de problèmes cliniques, il s’agit de congestion chronique à la suite de laquelle notre corps prend la (mauvaise) habitude de respirer par la bouche, car le cerveau va à la solution la plus facile !
La respiration commence avec le nez, bien respirer commence donc par des narines fonctionnelles. Si nous utilisons de façon générale une narine plus que l’autre, il est important de s’assurer que les deux fonctionnent correctement.
Un bon contrôle des narines permet à la respiration de mieux circuler avec un meilleur volume. Ne voyez pas vos narines comme un simple point d’entrée mais prenez conscience qu’un bon contrôle de ces dernières peut contribuer à une meilleure performance du système respiratoire en son entier.
L’homme moderne a tendance à perdre contrôle de ses narines, nous vous invitons donc à prendre le temps de quelques respiration et d’écarter les narines à l’inspiration et les relâcher à l’expiration. Vous guidez à l’aide de vos mains peut être utile.
Cette simple pratique peut vous permettre d'améliorer l'absorption d’air et de l’augmenter jusqu’à 10%. En bref, vos narines, ce détail qui fait la différence !
Entraînez-vous à bien respirer grâce à la respiration complète.
J’ai parlé plus haut de l'utilisation de la bouche dans le cadre d'essoufflement par exemple. Même si vous êtes essoufflé, le fait de respirer par le nez vous permet d'ingérer plus d'oxygène, de récupérer plus vite et d’augmenter les capacités cardiovasculaires à termes.
C’est un exercice assez compliqué et j’ai d’ailleurs fait le test. A noter, que je déteste courir, mais pour vérifier ces propos il y a quelques années, j’ai couru plusieurs fois par semaine pendant un mois. Je peux donc confirmer deux choses :
1/ La course à pieds ce n’est vraiment pas fait pour moi, notamment dû à mon TSH (trouble du spectre de l’hypermobilité dont je parle également dans les formations)
2/ En résistant à respirer par la bouche et en respirant par le nez cela m’a permis de rapidement augmenter la durée de course et de récupération ! Alors si vous courez régulièrement ou occasionnellement je vous invite à faire le test.
Pour finir cet article je vais parler de l’effet non négligeable de respirer par le nez : réduire le stress. L’une des premières causes de consultation chez le médecin et à l’origine de nombreuses maladies / pathologies, le stress et l’anxiété sont un problème mondial et pourtant nous avons l’un des meilleurs remèdes en nous : savoir respirer.
Contrôler sa respiration, premier pilier de notre méthode, permet de réguler nos émotions et notamment de réduire le cortisol, hormone du stress. Etant sujette moi-même à un trouble de la panique et spasmophilie (symptôme du TSH), la respiration nasale contrôlée est mon outil numéro 1 pour la gestion des crises. D'ailleurs ne dites jamais à une personne en crise de respirer rapidement par la bouche, ça ne fera qu’empirer les choses ! Proposez plutôt de longues inspiration par le nez et expiration éventuellement par la bouche.
Si vous venez de faire l’exercice de respiration complète mentionné ci-dessus, vous devez d’ores-et-déjà vous sentir plus détendu. Si vous avez pu tester les nombreux exercices de respiration proposés au cours de nos formations, vous savez parfaitement que la respiration est clef dans la maîtrise de soi.
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A très vite,
